Un cheval à Malory school (Malory School : Un pur-sang en danger) by Enid Blyton

Un cheval à Malory school (Malory School : Un pur-sang en danger) by Enid Blyton

Auteur:Enid Blyton [Blyton, Enid]
La langue: fra
Format: epub
Tags: Jeunesse, Résumé, Aventure, 6-9, L-v (prêt10)
Éditeur: Calibre
Publié: 1971-12-31T23:00:00+00:00


CHAPITRE XIII

Priscilla et Mme Walter

MISS HIBBERT ne ménageait pas sa peine pour préparer les représentations que donnaient les élèves. Elle était un excellent metteur en scène. Ce trimestre, c’était le tour de la troisième division. Le spectacle aurait lieu avant les vacances de Pâques. Il commencerait par une courte pièce française. Mam’zelle Dupont et Mam’zelle Rougier ne perdaient pas cette occasion pour se disputer amèrement à chaque répétition, au grand amusement des jeunes actrices. Priscilla se félicitait de ne pas figurer dans cette première partie. Son accent français était déplorable. En revanche, elle comptait beaucoup sur la suite du programme.

« Miss Hibbert va-t-elle nous distribuer tout de suite les rôles ? demanda la jeune Américaine.

— Oh ! non, au début nous interprétons plusieurs personnages, répondit Dolly. Notre professeur prétend que c’est ainsi qu’elle trouve celui qui convient à chacune. Elle juge aussi que nous devons connaître toute la pièce pour travailler en équipe.

— C’est formidable ! s’écria Priscilla. Je sais par cœur Roméo et Juliette. J’aimerais tant jouer Juliette ! Veux-tu que je te récite une tirade ?

— Mary Donaldson m’attend sur le court de tennis, répliqua Dolly. Je regrette. Demande à Géraldine, elle n’a rien à faire pour le moment. »

Mais Géraldine ne tenait pas à admirer le talent de Priscilla. Elle se dépêcha de se lever.

« Je regrette, j’ai mon piano à étudier. Je suis sûre que tu es formidable !

— Je t’écouterai, moi, Priscilla ! s’écria Brigitte, heureuse de faire plaisir à son amie. Cherchons une salle de musique où personne ne nous dérangera. Je serai contente de t’entendre. Je suis sûre que tu seras étonnante, aussi merveilleuse que cette star dont tu parles si souvent. Comment s’appelle-t-elle ? Ah ! oui, Lassie Lexington.

— Je ne l’égale pas encore, reconnut modestement Priscilla. Viens avec moi ! »

Toutes les salles étaient occupées. Dans la dernière, Irène écrivait des notes sur une feuille.

« Tiens, tu es là, Irène ? commença Brigitte en entrant. Est-ce que tu peux…

— Allez-vous-en ! ordonna Irène. Je suis occupée. Tu ne le vois pas ?

— Tu ne joues pas. Nous ne te dérangerons pas.

— Bien sûr que si ! Je vais me mettre au piano dans une minute, répliqua Irène. Allez-vous-en ! Vous n’avez pas le droit de m’interrompre ! »

Jamais encore Priscilla n’avait vu Irène de si mauvaise humeur. Mais Brigitte n’était pas surprise. Elle savait qu’Irène, quand elle composait, n’était pas à prendre avec des pincettes.

« Viens, dit-elle à Priscilla. Partons.

— C’est cela, laissez-moi tranquille ! s’écria Irène. Vous avez fait fuir l’inspiration.

— Vraiment, Irène notre présence ne te gênerait pas beaucoup, insista Priscilla. Je veux réciter une tirade de Shakespeare et… »

Perdant patience, Irène jeta son crayon à la tête de Priscilla.

« Tu es stupide ! cria-t-elle. Renoncer à mon heure de musique ! Oui, je sais, tu seras une formidable vedette, mais moi je composerai des symphonies qui seront jouées partout. Je… »

Priscilla et Brigitte n’attendirent pas davantage. Irène cherchait autour d’elle un projectile à leur lancer et un vase de fleurs ornait la cheminée.



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